jeudi 16 octobre 2008







EMILE ZOLA




Émile Zola, né à Paris le 2 avril 1840, mort à Paris le 29 septembre 1902, est un écrivain, journaliste et homme public français, considéré comme le chef de file du naturalisme.
C’est l'un des romanciers français les plus universellement populaires[1], l'un des plus publiés et traduits au monde, le plus adapté au cinéma et à la télévision[N 1]. Sa vie et son œuvre ont été étudiés dans le détail par la science historique. Sur le plan littéraire, il est principalement connu pour les Rougon-Macquart, monumentale fresque romanesque en vingt volumes dépeignant la société française du second empire.
Les dernières années de sa vie sont marquées par son engagement dans son époque, lors de l'affaire Dreyfus, dans laquelle il joue un rôle décisif par la publication du plus célèbre article de la presse française : « J’accuse… ! »

Le Réalisme et le Naturalisme

Le Réalisme et le Naturalisme sont deux mouvements littéraires importants dans la littérature française. Ils reflètent tous deux les préoccupations sociales et politiques de l'époque. Mais quelles sont les différences entre ces deux mouvements ?
1) Le Réalisme
Le mouvement réaliste se développe à partir de 1848, bien avant le mouvement naturaliste. Ce mouvement puise ses thèmes directement dans le monde contemporain, social et historique, et s'intéresse désormais à des groupes sociaux, à des situations qui n'étaient pas jusqu'ici considérées comme artistiques. En effet, il s’intéresse à ce que nos sens perçoivent et décrète que tout événement, objet, être, chose ou action sont dignes d'être des sujets littéraires et qu'ils doivent être rendus de manière véridique. C'est ainsi qu'émergent les ouvriers, les artisans ou encore les prostituées dans le roman. Les thèmes abordés concernent principalement l'influence du milieu sur les individus, la vie urbaine ou provinciale et les misères et ascensions sociales. Les principes de ce mouvement reposent sur la reproduction la plus parfaite possible de la réalité et, cela implique souvent la documentation sur le terrain et le souci du détail. De plus, le romancier applique les méthodes des sciences expérimentales et la philosophie positiviste. C'est en cela que le Réalisme ouvre la voie au Naturalisme qui prolonge encore plus les méthodes scientifiques.
2) Le Naturalisme
Le mouvement naturaliste est né de l'influence de la médecine et des sciences expérimentales, concernant entre autres la psychologie. Le Naturalisme peut être comparé au Réalisme, mais le Naturalisme renforce ou développe certains caractères du Réalisme. L'écrivain naturaliste vérifie expérimentalement dans ses romans le rôle des déterminismes sociaux et biologiques sur l'individu ou le groupe. Le Réalisme documentaire laisse donc sa place à l'expérimentation. Ainsi, le romancier invente une situation, il place le personnage chargé d'une lourde hérédité dans un milieu défini (ouvrier, mondain, etc.). Il se propose ensuite d'observer la situation et d'expliquer le comportement de son personnage avec une objectivité scientifique. Chaque roman (naturaliste) est donc une expérimentation nouvelle. Le Naturalisme étudie l'hérédité et le milieu, le monde du travail, les paysages urbains et les tares physiques et psychiques. De plus, on note une place importante du monde ouvrier dans le Naturalisme, avec le thème du machinisme et la révolution industrielle.
Les différences entre le Réalisme et le Naturalisme résident donc dans le choix de leurs thèmes et des principes qui les composent.

jeudi 9 octobre 2008



Quel style!


Maupassant évoque les conseils que lui donnait son maître Gustave Flaubert. Ils permettent de comprendre et d’apprécier les exigences d’écriture que se fixait Maupassant. « Quand vous passez, me disait-il, devant un épicier assis sur sa porte, devant un concierge qui fume sa pipe, devant une station de fiacres, montrez-moi cet épicier et ce concierge, leur pose, toute leur apparence physique contenant aussi, indiquée par l’adresse de l’image, toute leur nature morale, de façon à ce que je ne les confonde avec aucun autre épicier ou avec aucun autre concierge, et faites-moi voir, par un seul mot, en quoi un cheval de fiacre ne ressemble pas aux cinquante autres qui le suivent et le précèdent. » J’ai développé ailleurs ses idées sur le style. Elles ont de grands rapports avec la théorie de l’observation que je viens d’exposer. Quelle que soit la chose qu’on veut dire, il n’y a qu’un mot pour l’exprimer, qu’un verbe pour l’animer et qu’un adjectif pour la qualifier. Il faut donc chercher, jusqu’à ce qu’on les ait découverts, ce mot, ce verbe et cet adjectif, et ne jamais se contenter de l’à-peu-près, ne jamais avoir recours à des supercheries, mêmes heureuses, à des clowneries de langage pour éviter la difficulté. Guy de Maupassant, Préface de Pierre et Jean, 1887.

Q1: Flaubert a oubligé le jeune Maupassant à travailler avec rigueur et précision. Quelle est selon Flaubert, la principale qualité de l'écrivain?

D'avoir un sens de l'obersavation très éguisé et une bonne mémoire visuel. Pour décrire ce

qu'il entoure en un seul mot, un seul verbe et un seul adjectif qualificatif.



Q2:L'écrivain travaille les mots comme le peintre travaille les formes et les couleurs. Quel est l'objectif prioritaire d'un écrivain réaliste comme Maupassant?

L'objectif prioritaire de Maupassant est d'être extêment précit dans ses descriptions et

les dialogues entre ses personnages.



Q3: Maupassant présente une galerie de personnages. Combien de voyageurs la diligence contient- elle? Identifiez chacun d'eux.
Il y a 7 voyageurs et un cocher.
Le cocher: Césaire Horlaville.
Le curé de Georgeville, avec sa soutanne noire.
L'instituteur de Rollebosc-les-Grinets, timide et cacher dans son manteau.
Mait'Poiret et sa femme, couple de maigres.
Mait'Rabot homme hésitant et sa grosse femme
Mait'Caniveau gros paysan

Q.4 Quels types de renseignements Maupassant apporte-t-il au lecteur pour décrire chaque personnage?

Sur leur physique : "un grand homme puissant, large, gros, violacé et d'air aimable" pour le prêtre.
"un homme long, timide, enredingoté..." pour l'instituteur
"homme haut, barbu, courbé, maigri, osseux, peau séchée et sa femme, petite maigri," pareille" Maitre Poiret et sa femme
"une femme, gaillarde haute et carrée, avec un gros ventre, des mains large" Maitre Rabot et sa femme.
"un gros paysan lourd comme un boeuf" Maitre Caniveau
sur leur caractère: "l'air aimable" Le Prêtre
"timide" pour l'instituteur
"fatiguée" pour la femme de Poiret
"perplexe" pour maitre Rabot, "gaillarde" pour sa femme

Q 5. En vous appuyant sur deux exemples de personnages créés par Maupassant, montrez que l'écrivain a mis en application les conseils de son Maitre, Gustave Flaubert. N'oubliez pas de présenter chaque extrait au début de votre réponse en indiquant les références, le type de texte et la thematique générale.


"Césaire horlaville, un petit homme à gros ventre, souple cependant, par suite de l'habitude constante de grimper sur ses roues et d'escalader l'imperiale, la face rougie par le grand air des champs, les pluies, les bourasques et les petits verres, les yeux devenus clignotants sous les coups de vent". Avec cette description, l'imagination est bien approvisionnée, c'est exactement les consignes de Gustave Flaubert. On pourrait reconnaitre ce cocher parmis 50 autres. Les traits de son visage sont decrits a la ride près."Haut, barbu courbé, osseux, la peau seché par le manque de lavage" encore une fois rien de plus facile que d'imaginer le personnage décrit rentrer dans la diligence. L'intention de l'auteur dans la description de tous les personnages, est identique. Il ne les met pas en valeur"gros gras osseux ronds violacés" sont des adjectifs un peu denigrants, De meme que leurs attitudes decrites " timide, bique fatiguée, hesitants, perplexe". On sent que les personnages decrits ne font pas l'eloge de son oeuvre.











Commentaire sur l'extrait "Un Barage contre le Pacifique"

L'extrait "Un Barage contre le Pacifique", roman paru en 1950,
écrit par Marguerite Duras est le portrait d'un homme. Précédé et annoncé
par 2 répliques d'un dialogue, ce portrait se divise en 2 parties séparées par
le commentaire d'un personnage.
1ère partie: décrit la tenu vestimentaire et la bague du planteur (costume
de tussor grège et magnifique diamant).
2nd partie: reprend les mêmes détails et les développe, pour montrer qu'il
s'agit des signes qui démontrent une certaine richesse (costume très bien
coupé, sa 40 chevaux, sa fortune...).
Cette 2nd partie se poursuit avec le portrait physique rapide et incomplet
(figure, épaule, bras main..).