vendredi 12 décembre 2008
Autoportraits caricaturistes
jeudi 4 décembre 2008
Lettre rédiger par Sleepy à la façon d'Ernestine Chasseboeuf
La Roseraie
à M.Le Maire D'Angers
M.Le Maire D'Angers,
Je vous écris cette lettre pour vous dire que depuis le début des travaux du tramway, C 'EST LE BORDEL, dans le centre ville et plus particulièrement là où je vis. Je vis dans le quartier de la Roseraie. Dans le centre on ne peut plus marcher tranquillement sur les trottoirs car ce sont de vrais parcours du combattant et à mon âge une chute est vite arrivée, j'ai 78ans! bon Dieu! Pensez un peu aux personnes âgées, faites des amménagements mieux que ça.
A la Roseraie, le chantier n'avance pas terrible, vous aviez dit que les travaux de rénovation des logements allaient être commencer cette année au mois de janvier, or on est au mois décembre et j'ai toujours pas vu l'ombre d'un ouvrier. Alors je souhaite que vous donniez l'ordre aux ouvriers de faire mon appartement en premier, sinon je me plainderais au président de la république.
Cordialement Mme.Ernestine Chasseboeuf.
En 1999, elle commence à écrire des lettres dénonçant dans un style truculent et naïf dysfonctionnements et injustices. Alain Rémond et Jean Lebrun lui permettent d'acquérir une petite notoriété. C'est surtout à l'occasion de la querelle du droit de prêt en bibliothèque qu'elle se fait connaître en écrivant à tous les écrivains qui avaient signé la pétition réclamant le retrait de leurs livres des bibliothèques tant qu'un accord n'aurait pas été trouvé. Sur sa lancée, elle continue à écrire à des personnalités économiques, politiques, littéraires ou des médias ; son bon sens et sa franchise servant à mettre en lumière les incohérences et la médiocrité de notre société.
Ernestine écrit partout, tome 1 (1999), Paris, Ginkgo, 2004
Ernestine écrit partout, tome 2, Paris, Ginkgo éditeur, 2004
Ernestine écrit partout, tome 3 (correspondances 2000-2005), Paris, Ginkgo éditeur, 2005
Le 24 mai an deux mille
À une époque où il y a tant de chômage, c’est pas très normal de faire tant de métiers : la radio, la télé, les livres d’histoire, l’Académie française, et j’ai appris y a pas longtemps que les publicités et les ouatères payantes c’était Decaux aussi, faudrait peut-être laisser un peu de travail pour les autres, surtout les jeunes.
Ça m’étonnerait pas qu’elle soit de vous, l’idée de faire payer cent sous dans les bibliothèques. Quand on voit tout l’argent qu’on peut gagner avec les ouatères payantes, ça doit paraître bizarre qu’un autre besoin naturel comme la lecture continue à être gratuit.
Répondez-moi vite pour m’expliquer pourquoi vous avez lancé cette pétition, et tâchez de travailler un peu moins, à votre âge quand on en fait trop, c’est infarctus et compagnie.
Dans l’attente de votre réponse, j’espère que ma lettre vous trouvera de même.
Jules Mougin ,c’est mon voisin et ami, m’a offert un livre de Jacques Vallet qui est aussi un ami à lui, c’est un roman policier , Une coquille dans le placard, ça s’appelle. J’ai pas été déçue par le livre sauf que les pages se sont mises à se décoller et que ça m’a étonnée de la part d’un livre de poche récent à 9 euros. Je croyais que la fabrication des livres faisait des progrès et ça m’a bien déçue. J’ai acheté le numéro 1 du livre de poche en octobre 1952, je peux vous dire qu’il tient toujours le coup, comme papier. Comme histoire, c’est Koenigsmark, ça tient plus le coup du tout, mais vous n’êtes pas responsable de ça, vous c’est juste le papier, l’encre et la colle. J’ai vérifié, c’était imprimé par Brodard et Taupin qui sont en Mayenne comme vous, peut-être vous pourriez leur demander avec quoi ils fabriquent leur colle. Si c’est une préparation tope secrète et qu’ils veulent pas vous renseigner, écrivez-moi, j’en fais une avec de la farine et des têtes de poissons, elle pue un peu mais elle colle bien, je pourrai vous recopier la recette.
En attendant que vous appreniez à fabriquer des livres de poche solides et pas chers, j’espère que ma lettre vous trouvera de même.
jeudi 13 novembre 2008
Les autres auteurs du romantisme
LES GRANDS AUTEURS ROMANTIQUES:
Poésie:
Hugo (1802-1885)Odes et ballades (1828)Les Orientales (1829)Les Feuilles d’automne (1831)Les Voix intérieures (1837)Les Rayons et les Ombres (1840)Les Châtiments (1853)Les Contemplations (1856)La Légende des siècles (1859-1883)
Lamartine (1790-1869)Méditations poétiques (1820)
Musset (1810-1857)Contes d’Espagne et d’Italie (1830)Poésies (1830-1840)Les Nuits (1835-1837)
Nerval (1808-1855)Les Chimères (1854)
Vigny (1797-1863)Poèmes antiques et modernes (1826)Les Destinées (1844-1864)
Théâtre:
HugoCromwell (1827)Hernani (1830)Ruy Blas (1838)Les Burgraves (1843)
MussetLes Caprices de Marianne (1833)Lorenzaccio (1834)
VignyChatterton (1835)
Roman:
Chateaubriand (1768-1848)
Constant (1767-1830)Adolphe (1816)
HugoNotre-Dame de Paris (1831)Les Misérables (1862)Quatrevingt-Treize (1874)
MussetLa Confession d’un enfant du siècle (1836)
Sand (1804-1876)
Stendhal (1783-1842)
VignyCinq-Mars (1826)
Le Romantisme
Victor Hugo
jeudi 16 octobre 2008
EMILE ZOLA
C’est l'un des romanciers français les plus universellement populaires[1], l'un des plus publiés et traduits au monde, le plus adapté au cinéma et à la télévision[N 1]. Sa vie et son œuvre ont été étudiés dans le détail par la science historique. Sur le plan littéraire, il est principalement connu pour les Rougon-Macquart, monumentale fresque romanesque en vingt volumes dépeignant la société française du second empire.
Les dernières années de sa vie sont marquées par son engagement dans son époque, lors de l'affaire Dreyfus, dans laquelle il joue un rôle décisif par la publication du plus célèbre article de la presse française : « J’accuse… ! »
Le Réalisme et le Naturalisme sont deux mouvements littéraires importants dans la littérature française. Ils reflètent tous deux les préoccupations sociales et politiques de l'époque. Mais quelles sont les différences entre ces deux mouvements ?
1) Le Réalisme
Le mouvement réaliste se développe à partir de 1848, bien avant le mouvement naturaliste. Ce mouvement puise ses thèmes directement dans le monde contemporain, social et historique, et s'intéresse désormais à des groupes sociaux, à des situations qui n'étaient pas jusqu'ici considérées comme artistiques. En effet, il s’intéresse à ce que nos sens perçoivent et décrète que tout événement, objet, être, chose ou action sont dignes d'être des sujets littéraires et qu'ils doivent être rendus de manière véridique. C'est ainsi qu'émergent les ouvriers, les artisans ou encore les prostituées dans le roman. Les thèmes abordés concernent principalement l'influence du milieu sur les individus, la vie urbaine ou provinciale et les misères et ascensions sociales. Les principes de ce mouvement reposent sur la reproduction la plus parfaite possible de la réalité et, cela implique souvent la documentation sur le terrain et le souci du détail. De plus, le romancier applique les méthodes des sciences expérimentales et la philosophie positiviste. C'est en cela que le Réalisme ouvre la voie au Naturalisme qui prolonge encore plus les méthodes scientifiques.
2) Le Naturalisme
Le mouvement naturaliste est né de l'influence de la médecine et des sciences expérimentales, concernant entre autres la psychologie. Le Naturalisme peut être comparé au Réalisme, mais le Naturalisme renforce ou développe certains caractères du Réalisme. L'écrivain naturaliste vérifie expérimentalement dans ses romans le rôle des déterminismes sociaux et biologiques sur l'individu ou le groupe. Le Réalisme documentaire laisse donc sa place à l'expérimentation. Ainsi, le romancier invente une situation, il place le personnage chargé d'une lourde hérédité dans un milieu défini (ouvrier, mondain, etc.). Il se propose ensuite d'observer la situation et d'expliquer le comportement de son personnage avec une objectivité scientifique. Chaque roman (naturaliste) est donc une expérimentation nouvelle. Le Naturalisme étudie l'hérédité et le milieu, le monde du travail, les paysages urbains et les tares physiques et psychiques. De plus, on note une place importante du monde ouvrier dans le Naturalisme, avec le thème du machinisme et la révolution industrielle.
Les différences entre le Réalisme et le Naturalisme résident donc dans le choix de leurs thèmes et des principes qui les composent.
jeudi 9 octobre 2008
Q1: Flaubert a oubligé le jeune Maupassant à travailler avec rigueur et précision. Quelle est selon Flaubert, la principale qualité de l'écrivain?
D'avoir un sens de l'obersavation très éguisé et une bonne mémoire visuel. Pour décrire ce
qu'il entoure en un seul mot, un seul verbe et un seul adjectif qualificatif.
Q2:L'écrivain travaille les mots comme le peintre travaille les formes et les couleurs. Quel est l'objectif prioritaire d'un écrivain réaliste comme Maupassant?
L'objectif prioritaire de Maupassant est d'être extêment précit dans ses descriptions et
les dialogues entre ses personnages.
Q3: Maupassant présente une galerie de personnages. Combien de voyageurs la diligence contient- elle? Identifiez chacun d'eux.
Il y a 7 voyageurs et un cocher.
Le cocher: Césaire Horlaville.
Le curé de Georgeville, avec sa soutanne noire.
L'instituteur de Rollebosc-les-Grinets, timide et cacher dans son manteau.
Mait'Poiret et sa femme, couple de maigres.
Mait'Rabot homme hésitant et sa grosse femme
Mait'Caniveau gros paysan
Q.4 Quels types de renseignements Maupassant apporte-t-il au lecteur pour décrire chaque personnage?
Sur leur physique : "un grand homme puissant, large, gros, violacé et d'air aimable" pour le prêtre.
Q 5. En vous appuyant sur deux exemples de personnages créés par Maupassant, montrez que l'écrivain a mis en application les conseils de son Maitre, Gustave Flaubert. N'oubliez pas de présenter chaque extrait au début de votre réponse en indiquant les références, le type de texte et la thematique générale.
"Césaire horlaville, un petit homme à gros ventre, souple cependant, par suite de l'habitude constante de grimper sur ses roues et d'escalader l'imperiale, la face rougie par le grand air des champs, les pluies, les bourasques et les petits verres, les yeux devenus clignotants sous les coups de vent". Avec cette description, l'imagination est bien approvisionnée, c'est exactement les consignes de Gustave Flaubert. On pourrait reconnaitre ce cocher parmis 50 autres. Les traits de son visage sont decrits a la ride près."Haut, barbu courbé, osseux, la peau seché par le manque de lavage" encore une fois rien de plus facile que d'imaginer le personnage décrit rentrer dans la diligence. L'intention de l'auteur dans la description de tous les personnages, est identique. Il ne les met pas en valeur"gros gras osseux ronds violacés" sont des adjectifs un peu denigrants, De meme que leurs attitudes decrites " timide, bique fatiguée, hesitants, perplexe". On sent que les personnages decrits ne font pas l'eloge de son oeuvre.
L'extrait "Un Barage contre le Pacifique", roman paru en 1950,
écrit par Marguerite Duras est le portrait d'un homme. Précédé et annoncé
par 2 répliques d'un dialogue, ce portrait se divise en 2 parties séparées par
le commentaire d'un personnage.
1ère partie: décrit la tenu vestimentaire et la bague du planteur (costume
de tussor grège et magnifique diamant).
2nd partie: reprend les mêmes détails et les développe, pour montrer qu'il
s'agit des signes qui démontrent une certaine richesse (costume très bien
coupé, sa 40 chevaux, sa fortune...).
Cette 2nd partie se poursuit avec le portrait physique rapide et incomplet
(figure, épaule, bras main..).
jeudi 18 septembre 2008
Extrait du "Barrage contre le Pacifique" de Maguerite Dumas, 1950
-Montrez-nous ce planteur du Nord, dit la mère.
-C'est le type près d'Agosti, dans le coin. Il revient de Paris.
Ils l'avaient déjà vu à coté d'Agosti. Il était seul à sa table.
C'était un jeune homme qui paraissait avoir vingt-cinq ans,
habillé d'un costume de tussor grège. Sur la table il avait posé
un feutre du même grège. Quand il but une gorgée de pernod
ils virent à son doigt un magnifique diamant, que la mère se
mit à regarder en silence, interdite.
-Merde, quelle bagnole, dit Joseph. Il ajouta: Pour le reste
c'est un singe .
Le diamant était énorme, le costume en tussor, très bien coupé.
Jamais Joseph n'avait porté de tussor. Le chapeau mou sortait
d'un film: un chapeau qu'on se posait négligemment sur la tête
avant de monter dans sa quarante chevaux et d'aller à Long-
champ jouer la moitié de sa fortune parce qu'on a le cafard à
cause de d'une femme. C'était vrai, la figure n'était pas belle. Les
épaules étaient étroite, les bras courts, il devait avoir une taille
au-dessous de la moyenne. Les mains petites étaient soignées,
plutôt maigres, assez belles. Et la présence du diamant leur
conférait une valeur royale, un peu déliquescente. Il était seul,
planteur, et jeune.
Marguerite Duras, Un Barage contre le Pacifique, 1950, Ed.Gallimard